L’Intervalle, Fabien Ribery, avril 2021
« La matière est très belle, quelquefois légèrement bleue ou mauve. Il faut pour arriver à de tels résultats un chemin d’ascèse, une discipline, une persévérance dans le faire jusqu’au moment où tout s’exprime en-dehors de la volonté. La galerie Camera Obscura expose bientôt les œuvres de Jean-Baptiste Née. Il faut aller les voir, les respirer, les remercier pour ce qu’elles sont, un don de la nature aux derniers des hommes. »

Connaissance des Arts, Marie Maertens, avril 2021
« La démarche de Jean-Baptiste Née évoque l’histoire du paysage et il peut citer J.M. William Turner, Paul Cézanne ou le Land Art, mais il se passionne bien davantage pour la philosophie ou l’usage des mots. Jean-Baptiste Née parle de phénoménologie – « Je peins devant ce que je vois » – et s’interroge sur les lois du cosmos et les conditionnements sociaux, dans la lignée de Spinoza. »

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Jean-Baptiste Née peint en montagne de jour comme de nuit, qu’il vente, qu’il pleuve, qu’il neige, et laisse les gouttes, les flocons et le gel participer au processus de création.

Ses œuvres sont comme des plaques sensibles sur lesquelles le pinceau de l’artiste s’associe aux éléments naturels pour représenter les lieux tout en captant les forces essentielles qui les animent.

« Une peinture des éléments plus que du paysage »

Jean-Baptiste Née part avec son matériel pour des expéditions de deux à trois semaines. Il marche aux limites inférieures des glaciers alpins ou sur les hauts plateaux du Vercors, bivouaque sous tente, fait escale dans des abris et se sert parfois, pour des sessions plus longues, d’un chalet d’alpage qu’on lui prête à 1700 mètres d’altitude. Il cherche en solitaire le contact avec une nature à l’état brut, ce qu’il nomme “le monde nu”.

« L’eau bat le papier, en imprègne les fibres, inonde l’ensemble de sa surface. Quand il neige, c’est un manteau blanc qui le recouvre. La feuille se déforme parfois, mon image bouge : les pigments se répandent en diffusions, le vent détache un coin et risque d’emporter tout le papier. Une lutte s’engage sur plusieurs fronts, entre lesquels je dois me partager. Il faut que j’arbitre dans l’urgence. »
Jean-Baptiste Née

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Première monographie de l’artiste, « Le monde nu » porte sur papier les oeuvres de Jean-Baptiste Née, accompagnées d’un texte de Philippe Bettinelli et de photographies de Tristan Deboise. 

Par son format paysage et la douceur de son papier couché mat, cet ouvrage reporte comme le messager fidèle d’oeuvres à la facture subtiles douce, et puissantes. Les gouaches et les aquarelles se proposent alors comme de véritables fenêtres, morceaux de points de vues lointains, dont la poésie repose sur la balance entre suggestion et précision des sensations visuelles.

On plisse les yeux, la neige y entre comme elle entre dans la composition des oeuvres, prises sur le vif. La montagne même participe à son portrait…

« La pratique de Jean-Baptiste Née (…) est confrontation à une nature éternellement changeante, soumise en premier lieu a des variations météorologiques qui participent au renouvellement perpétuel du motif observé, comme a une perte de repères continuelle, vécue par l’artiste avant d’être transmise au spectateur. »
Philippe Bettinelli, historien de l’art et conservateur du patrimoine.

Bio de l’artisteSite Internet

FICHE DESCRIPTIVE

Le monde nu, de Jean-Baptiste Née
Sortie en avril 2021
Prix de vente : 45€

Direction artistique
Patrice Renard

GRAND FORMAT – 24× 30cm
136 pages sur Couché mat 170 gr et Munken Lynx 150 gr.
Couverture rigide rembordée présentant un marquage à chaud sur un papier Munken Lynx.

49 lavis et 6 aquarelles reproduits en quadrichromie, accompagnés d’un texte de Philippe Bettinelli et de photographies de Tristan Deboise.

ISBN : 979-10-95208-25-9
Langue : Français (livret de textes en anglais disponible sur demande)

Une exposition

Signature du livre à la galerie Camera Obscura en présence du peintre et de l’éditeur (date à venir).

Prévue initialement en avril 2021, avant les annonces de re-confinement à Paris, la sortie du livre sera accompagnée d’une exposition éponyme, organisée en mai et juin 2021 à la galerie Camera Obscura, à Paris.

Galerie Camera Obscura
268 Boulevard Raspail
75014 Paris

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